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Notre esprit nous ment

Notre esprit nous ment
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23 juillet 2009

Déboires

Ma vision devint soudainement flou, colorée ; les personnes me paraissaient toutes étrangères, étrangères a moi, étrangères a ma peine, étrangères a ma bouteille de rhum, étrangères a mes déboires intérieurs et a ma beuverie extérieure. Puis cette fille vient, c'est une de mes amie, peut être la meilleure. Elle est là, dans mon esprit, dans ma beuverie, et dans ma vie sûrement. J'ai l'impression de la voir pour la première fois, comme si elle ne se dévoilait qu'en ayant bu.
Je la regarde, elle s'approche et me fais signe de la suivre. Titubante, je la suis, comme on suit une route inconnue, un chemin effrayant, une chose qu'on sait mauvais, mais que l'on fais quand même. J'entends vaguement des cris derrière moi, je n'y prête pas attention. Seule compte cette aura, cette ombre lumineuse. Je me retrouve sous un pont, la silhouette se dessine et se perd au rythme de mes pas. Elle se retourne, je l'observe. Elle n'est pas très belle, pas très intelligente, mais je lui fais confiance. Elle s'arrête soudainement. Je prends peur je me retourne, j'écoute, tout mes sens sont en éveil. Aucuns bruits, aucunes images, aucunes sensations.
Je comprends alors, je comprends que je me suis faite avoir, je comprends que je n'ai plus aucune chance, désormais, de faire partie du monde extérieur et des préoccupations navrantes des gens. Je le sens. Je m'approche de la silhouette, je me reconnais.
La silhouette vint a ma rencontre, ses mains se resserrent autour de ma gorge, tandis que les miennes se posent sur la sienne, hésitantes. Je ne peux pas le faire, je ne peux pas me vaincre. Je cris, je supplie mais personne ne m'écoute, personne ne prête attention a moi, mis a part cette ombre démoniaque, cette fille, cette partie de moi, vile manipulatrice, accroc a toute substance interdite, perdue et paumée. Je suffoque, je m'étouffe, je tombe. La silhouette m'observe, d'un regard méchamment compréhensif.
Je suis comme elle, elle qui représente tout mes déboires. Avant de sombrer dans l'inconscience, je jette un dernier regard derrière moi. J'aperçois la sortie du pont, j'aperçois le monde extérieur, j'en suis si loin maintenant. La silhouette se relève, me laissant m'enfuir vers le néant.

Quelques heures plus tard, je me réveillai, j'observai ma triste ma solitude, et ressassai une ultime fois mes déboires.

(bon, j'ai écris ca quand j'étais dans un état second, je m'en rappelais même plus a vrai dire... Bon ca n'excuse pas le style lourd et chiant, mais ca l'éxplique :P Quant au sujet, je crois que j'ai pas besoin de faire de commentaires, si? )

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